C’est très sérieux et concentré que Thomas Pesquet est apparu lundi, lors de son ultime conférence de presse avant son départ pour la Station spatiale internationale (ISS), ce jeudi, de Cap Canaveral, en Floride (Etats-Unis). Un peu fatigué aussi, au lendemain d’une répétition générale du lancement au sein du vaisseau Crew Dragon de SpaceX lui-même. « A l’heure exacte du décollage », précise le spationaute français. Soit 6h11, heure locale, ce qui implique une première nuit blanche en amont… A quoi pensera-t-il quand le compte à rebours s’enclenchera pour de bon ? Déjà parti il y a 4 ans, Thomas Pesquet a sa petite idée. « On a des pensées pour ses proches, pour sa famille, mais très vite on se tourne vers la technique. On ne veut pas rater une action qui serait importante », reconnaît l’astronaute, qui concède que ce n’est « pas très poétique ». « On est un peu comme un sportif sur la ligne de départ ». L'astronaute français confie également l'appréhension que génère ce deuxième voyage vers l'ISS, car «on sait à quoi on s'expose, la première fois on part à l'aventure, on découvre, alors que la deuxième fois on sait que ça va faire mal».
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