« On n’a pas besoin d’être un champion pour s’amuser et jouer », affirme Charles Mordacq, le fondateur de la fédération française de roundnet. Inspirées du volley, les règles de ce sport de balle qui fait fureur aux Etats-Unis sont simples : deux équipes de deux joueurs s’affrontent autour d’un filet posé au sol. Chaque équipe peut faire jusqu’à trois contacts avant de retourner la balle sur le filet. Fort de son succès, une salle entièrement équipée vient d’ouvrir à Saint-Denis, dans un ancien hangar de 700 m2 pour 7 m de hauteur. « Les vitres sont en polycarbonate, le sol est synthétique », raconte M. Aslan, qui supervise les derniers détails du chantier lors de notre arrivée dans la salle. « L’idée a germé lors d’une fête de mariage », explique Jean-Romain Sintes, le gérant du complexe. « On avait emmené un kit pour jouer et dès qu’on a commencé, des invités sont venus nous voir, ont voulu essayer et ont adhéré. Plusieurs d’entre eux avaient ensuite acheté l’équipement pour pouvoir jouer. » Dès les premiers échanges de la discipline, qui rappelle un mélange de volley-ball et de tennis, et qui se joue en une ou deux manches de 15, 18, ou 21 points, les cris fusent. Benjamin, étudiant, s’entraîne plusieurs fois par semaine. « J’ai joué au handball, au volleyball, et sincèrement j’adore les sensations que procure le roundnet. Notamment car on a le sentiment de progresser très vite, d’apprendre de nouvelles choses à chaque fois ». Une fédération française s’est créée il y a un an, détaille Jean-Romain Sintes. Ce sport est aussi très pratiqué en Belgique, en Allemagne ou aux Pays-Bas. L’avantage d’une salle comme celle-ci, c’est qu’on peut continuer à jouer quand il fait froid, s’il pleut ou s’il fait nuit à 17 heures. »
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- Europe
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- roundnet, spikeball, urban roundnet
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