Après le robot chien américain Spot, de la compagnie Boston Dynamics, voici AlphaDog, un nouveau compagnon high-tech, conçu par la firme chinoise Weilan. Destiné au grand public, ce toutou robotique équipé de détecteurs carbure à l’intelligence artificielle, ce qui lui permet « d’entendre » et « de voir » son environnement. Mais on peut aussi simplement l’emmener en promenade. Même s’il n’a ni queue ni tête, « c’est tout comme un vrai chien », assure Ma Jie, responsable technologie chez Weilan, l’entreprise à l’origine du prototype.
Le robot quadrupède peut aussi se déplacer en autonomie à l’aide de l’internet mobile 5G, avec un temps de réponse ultrarapide. « Il détecte le frottement et le niveau du sol afin d’adapter sa hauteur et la vitesse de ses pas », explique Ma Jie, alors que le robot démonstrateur entreprend lentement mais sûrement de grimper un escalier. C’est à Oxford que Ma Jie a étudié l’apprentissage par renforcement, une technique d’intelligence artificielle qui « dresse » les robots via récompenses ou punitions. Il a utilisé cette technique pour programmer son robot sur la base du comportement canin.
Et le succès est au rendez-vous : plus de 1 800 AlphaDogs ont été vendus dès leur premier mois de mise sur le marché, pour somme de 16 000 yuans, soit environ 2 000 €. « Les commandes viennent principalement de développeurs informatiques, de geeks, mais aussi d’enfants, qui ont vraiment l’air d’adorer ça », confirme M. Ma. À terme, les créateurs du chien robot chinois comptent le mettre au service des aveugles. « Lorsqu’il aura aussi la fonction dialogue, il pourra communiquer avec les handicapés et les emmener au supermarché ou jusqu’à l’arrêt de bus », explique Ma Jie. Pas de quoi concurrencer l’Américain Spot, qui depuis 2018 intervient principalement dans des missions de sauvetage et de recherche.
Le robot quadrupède peut aussi se déplacer en autonomie à l’aide de l’internet mobile 5G, avec un temps de réponse ultrarapide. « Il détecte le frottement et le niveau du sol afin d’adapter sa hauteur et la vitesse de ses pas », explique Ma Jie, alors que le robot démonstrateur entreprend lentement mais sûrement de grimper un escalier. C’est à Oxford que Ma Jie a étudié l’apprentissage par renforcement, une technique d’intelligence artificielle qui « dresse » les robots via récompenses ou punitions. Il a utilisé cette technique pour programmer son robot sur la base du comportement canin.
Et le succès est au rendez-vous : plus de 1 800 AlphaDogs ont été vendus dès leur premier mois de mise sur le marché, pour somme de 16 000 yuans, soit environ 2 000 €. « Les commandes viennent principalement de développeurs informatiques, de geeks, mais aussi d’enfants, qui ont vraiment l’air d’adorer ça », confirme M. Ma. À terme, les créateurs du chien robot chinois comptent le mettre au service des aveugles. « Lorsqu’il aura aussi la fonction dialogue, il pourra communiquer avec les handicapés et les emmener au supermarché ou jusqu’à l’arrêt de bus », explique Ma Jie. Pas de quoi concurrencer l’Américain Spot, qui depuis 2018 intervient principalement dans des missions de sauvetage et de recherche.
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