C’est une première en Ile-de-France : la commune de Meudon (Hauts-de-Seine) a fait appel à la société Plaxtil qui transforme nos masques en objets plastiques, pour une grande opération de collecte. Lancée mercredi, cette campagne de recyclage séduit déjà bon nombre de meudonnais. Dans les allées du marché Maison Rouge dimanche matin, ils étaient nombreux à venir déposer leurs vieux masques chirurgicaux dans une borne en carton. « Enfin je sais où je vais pouvoir me débarrasser de ces vieux masques. Je les stockais chez moi sans trop savoir où je pouvais les jeter. Et là en plus, ils seront recyclés en matériel scolaire. C’est vraiment une bonne idée ! », lance Bertrand, qui une fois ces masques jetés, se frotte une noisette de gel hydroalcoolique entre les mains. Vingt-cinq bornes en carton ont ainsi été déployées un peu partout dans différents quartiers de la ville : dans les halles des marchés couverts du Val Fleury et de Bellevue, à l’entrée de la mairie, dans les collèges et lycées… Une manière de lutter autrement contre la pollution des masques qu’on retrouve trop souvent sur nos trottoirs, nos forêts et parcs. L’occasion aussi de leur offrir une seconde vie. C’est la société Plaxtil, basée à Châtellerault (Vienne) qui a eu l’idée après le 1er confinement de transformer ces masques.
Une fois récoltés, les masques sont envoyés dans l’usine de Châtellerault qui entame alors un processus de décontamination. « Les masques sont d’abord placés en quarantaine pendant sept jours, explique Olivier Civil, le cofondateur de Plaxtil. La phase suivante se déroule dans notre usine : on retire les barrettes métalliques s’il y en a, les masques sont ensuite broyés puis désinfectés par rayonnements ultraviolets». De ces tout petits confettis naîtront de nouveaux objets comme des attache-masques, des serre-têtes pour visières et même du petit matériel scolaire. La ville de Meudon a d’ailleurs demandé à Plaxtil de réaliser des règles, des équerres et des rapporteurs qui seront distribués à la rentrée prochaine aux écoliers meudonnais. « Le masque est un outil de protection. On va éviter qu’il ne devienne un outil de destruction de la nature. Au contraire, on va en faire un outil de production », se félicite le maire UDI de Meudon, Denis Larghero.
#covid-9 #recyclage #masques
Une fois récoltés, les masques sont envoyés dans l’usine de Châtellerault qui entame alors un processus de décontamination. « Les masques sont d’abord placés en quarantaine pendant sept jours, explique Olivier Civil, le cofondateur de Plaxtil. La phase suivante se déroule dans notre usine : on retire les barrettes métalliques s’il y en a, les masques sont ensuite broyés puis désinfectés par rayonnements ultraviolets». De ces tout petits confettis naîtront de nouveaux objets comme des attache-masques, des serre-têtes pour visières et même du petit matériel scolaire. La ville de Meudon a d’ailleurs demandé à Plaxtil de réaliser des règles, des équerres et des rapporteurs qui seront distribués à la rentrée prochaine aux écoliers meudonnais. « Le masque est un outil de protection. On va éviter qu’il ne devienne un outil de destruction de la nature. Au contraire, on va en faire un outil de production », se félicite le maire UDI de Meudon, Denis Larghero.
#covid-9 #recyclage #masques
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