Deux ans après le terrible incendie qui a détruit une partie de Notre-Dame de Paris, des milliers de chênes vont être abattus partout en France d’ici la fin mars pour permettre la reconstruction à l’identique de la charpente et la flèche de la cathédrale. Ce jeudi matin, deux chênes centenaires de la forêt domaniale de Meudon, sélectionnés il y a quelques semaines, ont été tronçonnés par l’équipe de bûcherons de l’ONF.
«C’est une grande fierté d’avoir deux chênes choisis ici à Vélizy (Hauts-de-Seine) pour reconstruire Notre-Dame de Paris», s’enorgueillit Pascal Thévenot, maire de la commune qui borde la forêt domaniale de Meudon. Vers 9 heures ce jeudi, l’équipe de bûcherons de l’Office nationale des forêts se retrouve au niveau du rond-point d’Ursine, à moins de 100 mètres où le premier chêne de la matinée doit être abattu. Tronçonneuses à la main, ces hommes des bois qui entretiennent au quotidien nos forêts se dirigent tout droit vers leur objectif, d’un pas pressé, les yeux balayant les cimes des arbres pour vérifier que le vent, qui souffle fort depuis plusieurs heures, veut bien leur laisser une heure de répit. « C’est une question de sécurité. On veut éviter de fortes rafales pendant l’abattage. Là, la météo se calme un peu. Alors on ne traîne pas », explique Tadusz Paczkowski, responsable de l’unité forestière à l’ONF.
L’un d’eux se saisit d’une échelle pour monter accrocher autour du tronc marqué des lettres ND à la peinture orange, un câble relié à un tracteur qui aidera à faire tomber ce chêne vieux de 150 ans. Après plusieurs minutes de coupes et d’entailles à la tronçonneuse, la cime du chêne haut de 27 mètres vacille et chute lourdement du bon côté. Une fois les branches et nœuds élagués, la grume ( le tronc entier débarrassé de ses branches ) est transportée en bordure de forêt, où elle sera stockée pendant deux mois avant de partir en scierie. La même opération se répète pour le deuxième chêne. « Ce sont des coupes très complexes et difficiles, notamment en milieu urbain. On a mis nos meilleurs bûcherons de l’ONF sur le coup. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui iront abattre les autres chênes sélectionnés dans l’ouest de l’Ile-de-France. Et ils en sont très fiers », explique Michel Béal, directeur de l’ONF Ile-de-France Ouest.
D’ici les prochains jours, dix autres grands chênes seront ainsi récoltés dans la région. Huit en forêt de Marly (Yvelines) et deux autres à Dourdan ( Essonne). Les premières coupes ont déjà commencé vendredi dernier dans la Sarthe, en forêt de Bercé, où huit premiers chênes ont été abattus. Au total, ce sont plus d’un millier d’arbres centenaires, voire bicentenaires, qui seront offerts un peu partout en France pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris.
«C’est une grande fierté d’avoir deux chênes choisis ici à Vélizy (Hauts-de-Seine) pour reconstruire Notre-Dame de Paris», s’enorgueillit Pascal Thévenot, maire de la commune qui borde la forêt domaniale de Meudon. Vers 9 heures ce jeudi, l’équipe de bûcherons de l’Office nationale des forêts se retrouve au niveau du rond-point d’Ursine, à moins de 100 mètres où le premier chêne de la matinée doit être abattu. Tronçonneuses à la main, ces hommes des bois qui entretiennent au quotidien nos forêts se dirigent tout droit vers leur objectif, d’un pas pressé, les yeux balayant les cimes des arbres pour vérifier que le vent, qui souffle fort depuis plusieurs heures, veut bien leur laisser une heure de répit. « C’est une question de sécurité. On veut éviter de fortes rafales pendant l’abattage. Là, la météo se calme un peu. Alors on ne traîne pas », explique Tadusz Paczkowski, responsable de l’unité forestière à l’ONF.
L’un d’eux se saisit d’une échelle pour monter accrocher autour du tronc marqué des lettres ND à la peinture orange, un câble relié à un tracteur qui aidera à faire tomber ce chêne vieux de 150 ans. Après plusieurs minutes de coupes et d’entailles à la tronçonneuse, la cime du chêne haut de 27 mètres vacille et chute lourdement du bon côté. Une fois les branches et nœuds élagués, la grume ( le tronc entier débarrassé de ses branches ) est transportée en bordure de forêt, où elle sera stockée pendant deux mois avant de partir en scierie. La même opération se répète pour le deuxième chêne. « Ce sont des coupes très complexes et difficiles, notamment en milieu urbain. On a mis nos meilleurs bûcherons de l’ONF sur le coup. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui iront abattre les autres chênes sélectionnés dans l’ouest de l’Ile-de-France. Et ils en sont très fiers », explique Michel Béal, directeur de l’ONF Ile-de-France Ouest.
D’ici les prochains jours, dix autres grands chênes seront ainsi récoltés dans la région. Huit en forêt de Marly (Yvelines) et deux autres à Dourdan ( Essonne). Les premières coupes ont déjà commencé vendredi dernier dans la Sarthe, en forêt de Bercé, où huit premiers chênes ont été abattus. Au total, ce sont plus d’un millier d’arbres centenaires, voire bicentenaires, qui seront offerts un peu partout en France pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris.
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