Alors que les tests salivaires commencent à être déployés dans les écoles, la grogne monte depuis 24 heures chez les enseignants. Une note de l’Éducation nationale envoyée à un directeur d’établissement du Rhône, relayée sur les réseaux sociaux et confirmée aujourd’hui par le gouvernement, semble indiquer que les tests salivaires pourraient être réalisés par les enseignants eux-mêmes. Le ministère de l’Éducation explique en effet que dans un premier temps, un professionnel de laboratoire sera présent lors de la première opération de prélèvement pour former rapidement le personnel de l’école, qui pourra ensuite prendre le relais, mais seulement « sur la base du volontariat », a ajouté le ministère ce vendredi.
Les syndicats enseignants, eux, dénoncent une énième bricolage, déplorant un manque d’organisation et d’anticipation dans cette nouvelle campagne de dépistage dans les écoles. « Les enseignants ne sont pas des infirmiers ! C’est totalement aberrant de nous demander une chose pareille. Notre métier, c’est enseigner, pas de prélever de la salive à nos élèves », réagit Guislaine David, porte-parole du syndicat Snuipp-FSU.
D’après le syndicat Snuipp-FSU, c’est pourtant ce qu’il s’est passé ce vendredi matin, dans deux établissements dans la Loire (à Villars et à Saint-Etienne ) où des enseignants n’ont pas eu d’autre choix que de réaliser eux-mêmes les prélèvements. « Un laboratoire est venu, a formé le personnel de l’école pendant 20 minutes et déposé tout le matériel. Et hop débrouillez-vous ! Ils sont juste revenus à midi chercher les échantillons pour les analyses. Des enseignants ont donc enfilé des protections et fait eux-mêmes le travail. C’est passé cette fois parce qu’ils ont été pris de court. Mais je ne pense pas que ça sera pareil dans toutes les écoles. Beaucoup me disent qu’ils refuseront », rapporte encore Guislaine David.
https://www.youtube.com/watch?v=Ma2A3xOe7xI&ab_channel=LeParisien
Les syndicats enseignants, eux, dénoncent une énième bricolage, déplorant un manque d’organisation et d’anticipation dans cette nouvelle campagne de dépistage dans les écoles. « Les enseignants ne sont pas des infirmiers ! C’est totalement aberrant de nous demander une chose pareille. Notre métier, c’est enseigner, pas de prélever de la salive à nos élèves », réagit Guislaine David, porte-parole du syndicat Snuipp-FSU.
D’après le syndicat Snuipp-FSU, c’est pourtant ce qu’il s’est passé ce vendredi matin, dans deux établissements dans la Loire (à Villars et à Saint-Etienne ) où des enseignants n’ont pas eu d’autre choix que de réaliser eux-mêmes les prélèvements. « Un laboratoire est venu, a formé le personnel de l’école pendant 20 minutes et déposé tout le matériel. Et hop débrouillez-vous ! Ils sont juste revenus à midi chercher les échantillons pour les analyses. Des enseignants ont donc enfilé des protections et fait eux-mêmes le travail. C’est passé cette fois parce qu’ils ont été pris de court. Mais je ne pense pas que ça sera pareil dans toutes les écoles. Beaucoup me disent qu’ils refuseront », rapporte encore Guislaine David.
https://www.youtube.com/watch?v=Ma2A3xOe7xI&ab_channel=LeParisien
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