Olivier Véran, ministre de la Santé, a demandé aux Français de ne pas se ruer sur les tests PCR et antigéniques, avant les retrouvailles en famille pour les fêtes de fin d’année. En effet, s’il peut être rassurant, le test peut également conduire à des comportements piégeux. En premier lieu, il y a un risque de « surprotection », c’est à dire qu’une personne n’étant pas encore suffisamment contagieuse peut être testée négative, tout en étant porteuse du virus. Dans ce cas il y a un risque de transmission si on ne respecte plus les gestes barrière. « Le danger serait que 20 personnes qui partagent un repas pour Noël décident de se faire tester et, en confiance, se retrouvent à table, arrêtent les gestes barrière, ne portent pas le masque, partagent le même foyer pendant plusieurs jours avec des personnes fragiles pensant ne rien risquer, alors qu’en réalité, le virus est là et que le risque de transmission est réel », a-t-il expliqué en appuyant son propos par cette formule : « N’utilisez pas le test comme une sorte de totem d’immunité ». D’autre part, il y a un réel risque d’engorgement des laboratoires, médecins et pharmacies si l’ensemble des Français décident de se faire tester les prochains jours, « c’est un risque pour tous ceux qui en ont réellement besoin, comme les malades ou les cas contacts », conclut Olivier Véran.
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