L'instance dirigeante du Parti socialiste français (PS) a approuvé jeudi soir un accord d'union avec la gauche radicale en vue des législatives de juin, au terme d'un débat houleux au sein d'une formation menacée d'implosion. Obtenu aux forceps mercredi, cet accord d'union qui regroupe le PS, La France insoumise (LFI, gauche radicale), les communistes et les écologistes, concentre l'espoir d'une partie de la gauche d'obtenir une majorité des 577 députés lors des scrutins des 12 et 19 juin. Réunie sous une même bannière, la "nouvelle union populaire écologique et sociale", cette coalition rêve d'imposer un partage du pouvoir au président centriste libéral Emmanuel Macron, tout juste réélu face à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen. Si cet objectif - jugé peu plausible par les politologues - fait largement consensus à gauche, les modalités de l'accord passent mal auprès de certains socialistes déjà pressentis pour les législatives, sommés de céder leur place, et auprès de ténors du parti.
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