Vladimir cache-t-il un luxueux bateau à 700 millions de dollars (636 millions d’euros, ndlr) en Europe ? Vendredi 6 mai, les autorités italiennes ont bloqué par décret un méga-yacht, baptisé Shéhérazade, alors qu’il venait d’être mis à l’eau et semblait sur le point de partir.
L’enquête des autorités italiennes « a permis d’établir des liens significatifs, économiques et d’affaires, entre la personne qui possède officiellement le navire Shéhérazade et d’éminentes personnalités du gouvernement russe » ainsi que des personnalités russes sanctionnées par l’Occident à la suite de l’invasion de l’Ukraine, indique un communiqué du ministère italien de l’Économie et des Finances.
Si l’identité du propriétaire de l’immense navire n’a pas été révélée, les spéculations vont bon train pour tenter de le démasquer. Selon les proches d’Alexeï Navalny, il s’agirait en réalité du yacht de Vladimir Poutine lui-même. Dans une vidéo publiée en mars sur sa chaîne YouTube, deux membres de son équipe expliquent les résultats de leur enquête sur le navire. Ils y expliquent notamment que 12 des 23 hommes de l’équipage seraient des membres du service fédéral russe de protection des personnalités.
« C’est le service qui protège Poutine et organise sa vie », détaille l’un des participants de la vidéo. « La propriété du Shéhérazade ne peut être attribuée au président russe Vladimir Poutine », rétorque de son côté The Italian Sea Group, qui s’est occupé dans son chantier de la maintenance du navire, dans un communiqué. Le groupe dit s’appuyer sur « la documentation en sa possession et les résultats des vérifications menées par les autorités compétentes ». Officiellement, le yacht appartient à l’oligarque russe Eduard Khudaynatov. À la demande de l’Italie, son nom a été inscrit sur la liste noire des oligarques russes établie par l’Union européenne depuis le début de la guerre en Ukraine.
L’enquête des autorités italiennes « a permis d’établir des liens significatifs, économiques et d’affaires, entre la personne qui possède officiellement le navire Shéhérazade et d’éminentes personnalités du gouvernement russe » ainsi que des personnalités russes sanctionnées par l’Occident à la suite de l’invasion de l’Ukraine, indique un communiqué du ministère italien de l’Économie et des Finances.
Si l’identité du propriétaire de l’immense navire n’a pas été révélée, les spéculations vont bon train pour tenter de le démasquer. Selon les proches d’Alexeï Navalny, il s’agirait en réalité du yacht de Vladimir Poutine lui-même. Dans une vidéo publiée en mars sur sa chaîne YouTube, deux membres de son équipe expliquent les résultats de leur enquête sur le navire. Ils y expliquent notamment que 12 des 23 hommes de l’équipage seraient des membres du service fédéral russe de protection des personnalités.
« C’est le service qui protège Poutine et organise sa vie », détaille l’un des participants de la vidéo. « La propriété du Shéhérazade ne peut être attribuée au président russe Vladimir Poutine », rétorque de son côté The Italian Sea Group, qui s’est occupé dans son chantier de la maintenance du navire, dans un communiqué. Le groupe dit s’appuyer sur « la documentation en sa possession et les résultats des vérifications menées par les autorités compétentes ». Officiellement, le yacht appartient à l’oligarque russe Eduard Khudaynatov. À la demande de l’Italie, son nom a été inscrit sur la liste noire des oligarques russes établie par l’Union européenne depuis le début de la guerre en Ukraine.
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