Le fondateur de WikiLeaks est mis en cause par la justice américaine pour avoir rendu public 700 000 documents sur des activités militaires et diplomatiques. Passible de 175 ans de détention aux Etats-Unis, le journaliste australien vient d’échapper au pire. La justice britannique a refusé ce lundi 4 janvier son extradition, considérant que son état de santé ne le permettait pas.« Nous sommes soulagés et c’est une bonne nouvelle ! » s’est exclamé son avocat français Antoine Vey, qui partageait au téléphone sa joie depuis son bureau parisien avec la femme de Julian Assange, à Londres.Les conditions de détention du fondateur de WikiLeaks ont été dénoncées par le rapporteur de l’Organisation des Nations unies sur la torture, Niels Melzer. « Nous ne comprenons pas pourquoi, il est détenu à l’isolement depuis deux ans, dans une prison infernale, entouré de prisonniers de droits communs. Il a été détruit pour avoir dit la vérité, à savoir dénoncé des actes illégaux de certains gouvernements, dont le gouvernement américain » explique son avocat, qui rappelle que ce procès est capital pour le droit à l’information des citoyens.
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