Devant le Congrès, la championne olympique et trois autres gymnastes ont critiqué le rôle du FBI et des autorités sportives face aux centaines d’agressions sexuelles commises par l’ex-médecin de l’équipe féminine des Etats-Unis, Larry Nassar. « On nous a laissé tomber et on nous doit des explications », a déclaré, la voix brisée par l’émotion, Simone Biles, 24 ans, devant une commission du Sénat chargée de se pencher sur les « manquements au devoir » du FBI dans la conduite de l’enquête. Larry Nassar, 58 ans, purge une peine de prison à vie après avoir été lourdement condamné en 2017 et 2018 pour des agressions sexuelles sur plus de 250 gymnastes, la plupart mineures, commises au sein de la fédération de gymnastique, à l’université d’Etat du Michigan et dans un club de gymnastique. Un rapport de l’inspection générale du ministère de la Justice, un organisme indépendant, s’est montré très sévère envers le bureau local du FBI à Indianapolis, où le patron de la fédération de gymnastique avait le premier rapporté les accusations contre l’ostéopathe en juillet 2015. Les agents « ont fait des erreurs nombreuses et fondamentales en (enquêtant sur ces accusations) et ont violé plusieurs règles du FBI », selon le rapport.
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