« Je crois que je peux dire que j’ai des besoins affectifs et ils ne sont pas remplis à 100 % ». La voix légèrement tremblante et pleine de sincérité, Alexandre explique les raisons de sa présence dans cette vaste salle du troisième étage d’un immeuble parisien. Autour de lui, des tapis de yoga ou de larges couvertures sont étalés à même le sol, prêt à accueillir une vingtaine de personnes. Cette soirée du 15 juin, Alexandre assiste à une cuddle party : une « soirée câlins », guidée par une professionnelle, Katya, également coach de vie et prof de yoga. Dans cet atelier qui coûte environ 30 euros par tête, des personnes de 18 à plus de 60 ans, venus de tous milieux et horizons, viennent chercher du réconfort, de la tendresse ou de l’apaisement en expérimentant le toucher, les câlins ou encore les massages, le temps d’une soirée. « Il n’y a pas de nudité ou de sexualité », prévient Katya, insistant bien sur la place donnée au respect et au consentement durant la séance. Le Parisien a passé la soirée avec eux, un reportage à voir en tête d’article.
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