Plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées devant l'Hôtel-Dieu à Paris pour manifester contre la fermeture du service des urgences pendant l'épidémie de la Covid-19. Pendant la manifestation, certains se sont fait verbaliser pour leur participation à la manifestation. « C'est une atteinte aux libertés(...) le policier m'a dit que j'étais verbalisé à cause du rassemblement » lance Claire, aide soignante, qui vient d'écoper une amende de 135 €. « On est là pour défendre le service public. On est sur une deuxième vague et il n'y a toujours pas de moyens ».
Les manifestants étaient présents pour protester contre un arrêt temporaire du service d'urgence pour redéployer les urgentistes dans les services Covid de l'hôpital Cochin. « Ce service d'urgence est idéalement placé dans Paris pour recevoir des malades non Covid qui ont besoin d'un service d'urgence », s'insurge Christophe Prudhomme, délégué CGT des médecins urgentistes de France. « Fermer le service d'urgence aujourd'hui est un non-sens, cela signifie que les malades vont devoir aller dans les services d'urgence des autres hôpitaux parisiens qui sont déjà débordés » assène le médecin.
Les manifestants étaient présents pour protester contre un arrêt temporaire du service d'urgence pour redéployer les urgentistes dans les services Covid de l'hôpital Cochin. « Ce service d'urgence est idéalement placé dans Paris pour recevoir des malades non Covid qui ont besoin d'un service d'urgence », s'insurge Christophe Prudhomme, délégué CGT des médecins urgentistes de France. « Fermer le service d'urgence aujourd'hui est un non-sens, cela signifie que les malades vont devoir aller dans les services d'urgence des autres hôpitaux parisiens qui sont déjà débordés » assène le médecin.
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