« Nous avons ici un patient simulé, avec un anévrisme ». Sur la table d’opération du Dr Jean-Philippe Desilles, pas de bras, de jambes ou de chair humaine. Juste deux organes reliés par des tuyaux, dans lequel se faufile le cathéter du neurologue. Dans cette salle du service de neuroradiologie interventionnelle de l’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, le Dr Desilles s’entraîne à utiliser un nouveau dispositif servant à traiter les anévrismes sur des organes imprimés en 3D. « Nous utilisons des modèles très réalistes, répliquant des patients. Cela nous permet de nous exercer », explique le Dr Raphaël Blanc, chef adjoint du service de neuroradiologie interventionnelle. L’hôpital travaille avec l’entreprise française Biomodex qui imprime en 3D des parties du corps présentant des pathologies, des anévrismes dans la plupart des cas. Outre des organes « standards » utiles pour la formation des étudiants et des médecins, elle propose également d’imprimer des organes sur-mesure, basée directement sur de vrais patients, dans le cadre d’opérations complexes. « L’idée c’est d’avoir déjà opéré le patient une première fois avant de l’opérer réellement », résume Pierre Bregeard, directeur de franchise chez Biomodex. Reportage.
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