Après H&M, c’est désormais la marque Nike qui subit les foudres de la Chine, pour avoir boycotté le coton du Xinjiang, une province chinoise peuplée d’Ouïghours. Le Xinjiang, situé au nord-ouest de la
Chine, a longtemps été frappé par des attentats visant des civils et attribués à des séparatistes ou des islamistes ouïghours. Pékin y impose depuis quelques années une surveillance policière drastique. Selon des études publiées par des instituts américains et australien, au moins un
million de Ouïghours ont été internés dans des « camps » et certains soumis à du « travail forcé », notamment dans des champs de coton dela région. Plusieurs entreprises de prêt-à-porter, parmi lesquels H&M, Nike ou encore Adidas se sont engagées à boycotter le coton du Xinjiang.
Mais depuis l’imposition lundi par, entre autres, l’Union européenne de sanctions contre la Chine pour son traitement des Ouïghours, ces marques subissent les foudres du pays. « Cette stratégie très agressive n’est pas au service des intérêts du pays, au contraire », analyse Valérie Niquet,
Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique.« L’image de la Chine se dégrade. Mais c’est au service des intérêts du Parti communiste au pouvoir, parce qu’il a l’air très puissant et incontestable. »
Chine, a longtemps été frappé par des attentats visant des civils et attribués à des séparatistes ou des islamistes ouïghours. Pékin y impose depuis quelques années une surveillance policière drastique. Selon des études publiées par des instituts américains et australien, au moins un
million de Ouïghours ont été internés dans des « camps » et certains soumis à du « travail forcé », notamment dans des champs de coton dela région. Plusieurs entreprises de prêt-à-porter, parmi lesquels H&M, Nike ou encore Adidas se sont engagées à boycotter le coton du Xinjiang.
Mais depuis l’imposition lundi par, entre autres, l’Union européenne de sanctions contre la Chine pour son traitement des Ouïghours, ces marques subissent les foudres du pays. « Cette stratégie très agressive n’est pas au service des intérêts du pays, au contraire », analyse Valérie Niquet,
Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique.« L’image de la Chine se dégrade. Mais c’est au service des intérêts du Parti communiste au pouvoir, parce qu’il a l’air très puissant et incontestable. »
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