Marchés, écoles et centres de vaccination fermés, épreuves de sélection olympique décalées et habitants réfugiés dans des centres de « rafraîchissement »… L’Ouest du Canada et des Etats-Unis connaît de nouveaux records « historiques » de températures provoqués par un phénomène climatique rarissime, appelé « dôme de chaleur », à savoir de hautes pressions qui emprisonnent l’air chaud. L’intensité de ce « dôme de chaleur » est « tellement rare statistiquement qu’on pourrait ne s’y attendre qu’une fois tous les quelques milliers d’années en moyenne », indiquent les spécialistes météo du Washington Post. « Mais le changement climatique provoqué par les humains a rendu ce type d’événements exceptionnels plus probables. » Du jamais-vu depuis 1940 Il a fait 46,1 °C à l’aéroport de Portland lundi après-midi (après un record de 44,4 degrés la veille) et 41,6 degrés à celui de Seattle, selon les relevés effectués par le service météorologique américain (NWS). Mais c’est à l’ouest du Canada que la situation est la plus extrême. A Lytton, village au nord-est de Vancouver, le record établi la veille a encore été battu : le mercure a grimpé lundi jusqu’à 47,9 degrés. La température la plus élevée jamais enregistrée au Canada avant cette vague de chaleur était de 45 degrés, c’était en 1937.
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- Europe
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- Canada, Etats-unis, chaleur
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