« Je suis passée d’un métier de bureau confortable à celui d’égoutière. Et je ne le regrette pas une seconde ». A 42 ans, Séverine fait partie de ces rares femmes qui exercent le métier d’égoutier à Paris. Elles ne sont qu’une dizaine sur 250 agents à patauger au quotidien à 6 m sous terre dans les étroits conduits qui émaillent le réseau souterrain de Paris. Les rats, les blattes et les excréments, « même pas peur », affirme même cette quadra dynamique, cheveux courts, tout en enfilant sa combinaison de cosmonaute antibactérienne. « Quand j’étais plus jeune, j’avais vu un reportage sur les égouts. J’avais trouvé ça fascinant en termes d’ingénierie et de construction. Et puis un jour, j’ai appris qu’il y avait un concours pour devenir égoutier. J’ai candidaté et j’ai été prise », raconte Séverine.
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