Depuis lundi 17 mai, des milliers de migrants affluent dans l’enclave espagnol de Ceuta, une crise migratoire sans précédent pour l’Espagne.
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé mardi qu’environ 6.000 migrants étaient entrés illégalement dans l’enclave lundi. Il a indiqué que l’Espagne en avait déjà renvoyé 2.700 au Maroc et continuait ces renvois. Le Premier ministre Pedro Sanchez a promis le «retour immédiat de tous ceux qui sont entrés irrégulièrement à Ceuta ou Melilla». Les relations diplomatiques entre les deux pays voisins se sont tendues depuis l’accueil, fin avril, en Espagne du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, venu pour des soins. Le conflit au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée «territoire non autonome» par les Nations unies, oppose depuis plus de 45 ans le Maroc au Polisario, soutenu par l’Algérie. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté.
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé mardi qu’environ 6.000 migrants étaient entrés illégalement dans l’enclave lundi. Il a indiqué que l’Espagne en avait déjà renvoyé 2.700 au Maroc et continuait ces renvois. Le Premier ministre Pedro Sanchez a promis le «retour immédiat de tous ceux qui sont entrés irrégulièrement à Ceuta ou Melilla». Les relations diplomatiques entre les deux pays voisins se sont tendues depuis l’accueil, fin avril, en Espagne du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, venu pour des soins. Le conflit au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée «territoire non autonome» par les Nations unies, oppose depuis plus de 45 ans le Maroc au Polisario, soutenu par l’Algérie. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté.
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