Samedi 15 mai, dans la matinée, l’armée israélienne a attaqué le camp de réfugiés d’Al Shati, à Gaza. Dix personnes sont mortes, dont huit enfants. Un seul survivant : Omar, 5 mois, a été retrouvé accroché aux bras de sa mère, décédée.
La famille était réunie pour fêter l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de ramadan. Au milieu des débris de la maison de leurs proches où ils avaient passé la nuit, ravagée par un missile israélien, les secours ont retrouvé l’enfant de cinq mois, accroché aux bras de sa mère, Maha Abou Hattab, décédée, comme ses quatre autres enfants, Souhayb, 13 ans, Yahya, 11 ans, Abderrahmane, 8 ans, et Oussama, 6 ans. Deux jours après le drame, le petit Omar a toujours le visage tuméfié. Sa jambe gauche, dont les os ont été brisés en trois endroits selon les médecins, est serré dans un plâtre qui paraît trop grand pour son minuscule membre. Son père le berce entre deux sanglots, glisse sa main sur son crâne recouvert de cicatrices encore rouges, ne le quitte pas des yeux.
L’armée israélienne affirme avoir ciblé «de hauts responsables» du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, qui se trouvaient selon elle dans un appartement dans le camp d’Al-Shati. Les secours palestiniens n’ont pas fait état d’autres victimes que les huit enfants et leurs deux mamans.
Les raids aériens de l’armée ont tué en une semaine au moins 200 Palestiniens, dont au moins 59 enfants, et fait plus de 1.300 blessés.
La famille était réunie pour fêter l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de ramadan. Au milieu des débris de la maison de leurs proches où ils avaient passé la nuit, ravagée par un missile israélien, les secours ont retrouvé l’enfant de cinq mois, accroché aux bras de sa mère, Maha Abou Hattab, décédée, comme ses quatre autres enfants, Souhayb, 13 ans, Yahya, 11 ans, Abderrahmane, 8 ans, et Oussama, 6 ans. Deux jours après le drame, le petit Omar a toujours le visage tuméfié. Sa jambe gauche, dont les os ont été brisés en trois endroits selon les médecins, est serré dans un plâtre qui paraît trop grand pour son minuscule membre. Son père le berce entre deux sanglots, glisse sa main sur son crâne recouvert de cicatrices encore rouges, ne le quitte pas des yeux.
L’armée israélienne affirme avoir ciblé «de hauts responsables» du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, qui se trouvaient selon elle dans un appartement dans le camp d’Al-Shati. Les secours palestiniens n’ont pas fait état d’autres victimes que les huit enfants et leurs deux mamans.
Les raids aériens de l’armée ont tué en une semaine au moins 200 Palestiniens, dont au moins 59 enfants, et fait plus de 1.300 blessés.
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